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Fine, thank you.

11 septembre 2009

The end.Désolé, je m'en vais, encore une fois.

The end.

Désolé, je m'en vais,
encore une fois. Oui.
L'appel de la Bible, de la recherche spirituelle.
Dieu me tend ses bras et s'apprête à baisser mon froc.

Et moi, je suis prêt à me faire enfiler, à rentrer dans le moule.
A dire Amen à tous vos pêchés,
à démonter tous vos vergers.

Le Serpent, collé sur mon bras
m'a forcé à vous aimer dénudés.
J'ai en moi les 7 pêchés capitaux, et
Guy Lagache incrusté sous la semelle.

La morve suinte, faisant des bulles dans le fond
de ma gorge. Au pays des enculés les Loubards sont les rois.
Il était une fois.
La fin.

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18 août 2009

[A SWEET LIITLE BULLET FROM A PRETTY BLUE GUN]

asweetlittlebullet
goddamright

Dis papa quand c'est qu'il passe le marchand d'tendresse ? Toi tu t'souviens p'tête pas mais au moins à l'époque on construisait l'île aux pirates avec mes Lego. Et toi tu sifflais dans la chambre et quand tout s'cassait la gueule, tu braillais un bon coup putain d'bordel de merde. Ce qui fait que j'ai choppé le tic au même moment que j'ai arrêté les couches.
J'suis pas vulgaire m'sieur, c'est la faute à la société, à mes lectures et mes séances de lobotomies télévisées. C'est pas ta faute à moi si j'mattais déja des pornos avant d'apprendre que Brian était dans la cuisine.
Je l'ai pas tapé parce que c'était une fille, depuis quand j'suis un vrai mec ? Hein ? Moi j'te casse un lampadaire avec une chaussure et une bouteille de blanc. Et attention sans débris de verre. Sans état d'ébriété. Mais ça fait rigoler la clique.

J'vais p'tête enfin pouvoir donner du rêve aux gosses maintenant que j'ai le poste. Même si pour moi le réveil a sonné d'puis quelque temps. Y'a pas longtemps ça foutait les glandes de se dire, putain mec je vieillis un peu. Puis tu t'en accomodes, tu te dis que finalement quitte à vieillir, autant pas devenir un con. Mais la connerie est subjective, j'pense que y'a un tas de personnes qui passent ici qu'ont  des arguments tous plus silencieux les uns que les autres, qui m'contrediront pas.

J'me drogue à Eels parce que les trucs bourrins me fatiguent. J'milite pour un vin qui s'paye entre 3 et 4 euros et j'ouvre les bouteilles avec mes baskets à la con. Les grandes utopies arrivent encore à me faire sourire mais Jean et Frédéric m'ont fait comprendre que la folie, si tu l'as pas en toi à la base, c'est loupé pour l'aventure. Tu te rappelles de ce que je t'ai dit ? On est nostalgique d'une époque qu'on a pas connue. On s'accroche aux idéaux que nos vieux ont travaillés avant nous. Mais au final, les hélicoptères passent toujours au dessus des baies vitrées. De temps en temps, voire une fois dans sa vie, on voit un bout de comète se désintégrer. Et c'est la première fois que je me sens impuissant positivement. Cette espèce de relativité qui déclare que monsieur et madame rien à battre existent et qu'ils se foutent de tout.

Mais au moins je me console en regardant ta petite fabrique de grandes oreilles. Tu sais faire plaisir aux amis, et c'est bien que t'y crois encore. J'vois bien qu'tu démarres encore au quart de tour quand j'te balance un truc même pour t'aider. Mais j'crois que ma liberté devrait s'arrêter là où j'arrive plus à me cadrer. Dans la famille l'Homme-par-Rousseau, je voudrai l'infecté social, celui qui détruit malgré son envie de construire. Un peu comme cette île aux pirates qui était à chaque fois différente mais qui finissait toujours éparpillée aux quatre coins d'la chambre. Avec les pièces sous le lit qui font gueuler la maternelle. Et l'pater qui disait, t'es pas obligé de ranger, t'as qu'à construire un autre truc sans tout redémolir.

20 ans plus tard, j'aurai encore besoin d'une notice, d'un conseil pour apprendre à grandir sans démolir. Mais t'sais quoi ? Dégât, c'est plus fort que toi.

Copier-coller sa vie sur ce que j'ai vécu en jouant à Mario, à pas savoir quelle Tortue Ninja je préférais être et qu'mater les seins des gonzesses le dimanche soir après Culture Pub. Ca m'a pas laissé grand chose de bandant. Quelle serait la morale de ce putain de Sonic aujourd'hui ?

Oh un truc du genre, ta gueule. Encore une fois.

11 août 2009

[HOLDING OUT FOR A HERO]

holdingout
superloub

Qui s'est permis de penser que ? Tu sais Superman il doit préférer le thé. Ca se voit à la couleur de ses collants. Et moi niveau journaliste, j'en mène pas large. J'ai pas de quoi remplir la Une. Ni d'me faire miroiter la gueule au JT de 20h, tu sais juste avant le match de foot, ou le film de Luc Besson. Et tu penses que Batman au fond de sa grotte il fait comme Antoine ? Non, on l'admire et il fait de mal à personne, il pète la gueule aux rude boys et brise le coeur d'aucune greluche. A mon avis Bruce Wayne doit sentir le Gothamwood chewing-gum.

Même Shrek t'sais il se démerde pour rendre les gens qu'il aime, genre souriants. Pas de silence, il a pas à se retenir pour éviter d'faire du mal à sa grosse. On pourrait détailler pendant des heures chaque Warner-Disney-DC-Marvel comic hero. Ils ont tous un truc cool qui fait qu'à chaque fois, la gonzesse pleure pas.

Sauf quand tu meurs à la fin, mais je doute que mes ennemis soient assez intelligents pour parvenir à ce genre de fins. Et demain quand j'éclaterai ma chemise en plein entretien pour leur dire "Eh putain croyez-moi là, mes supers amis ils disent tous que Loubard il est méga trop cool telllement qu'il est rigolo". J'crois que ça va leur faire rire s'ils me demandent des exemples. On a dit que s'ils me demandaient de me décrire en trois défauts je dirais :

a) Je suis maladroit
b) Je suis spontané, enfin il me semble
c) J'aime pas les flageolets

Pas de danger que je dise que je suis perfectionniste, non moi je suis anéantiste. Mais si le putain d'mot qui dit que t'as tout c'que tu veux, et que tu t'acharnes malgré toi à tout défoncer sur ton passage. Tu t'pavanes à longeur de temps à dire que tu veux du sourire et de la chaleur humaine. Mais tu peux pas t'empêcher d'arracher les larmes, les efforts que les autres font pour toi.
Le pire c'est que je suis heureux, j'ai deux gonzesses qui m'tiennent la main, t'sais. On s'vautre les uns dans les autres à savoir quelle pièce de légo va mieux qu'une autre. Et quand j'leur dis "tu vas bien ?" elles me répondent en stéréo. Oui nous allons bien. Mais c'est sans compter les putains de points noirs que je trace sur chaque particule de leur visage. Que j'ai du mal à faire la part des choses entre l'amitié et le cul, que j'me laisse séduire par mademoiselle rouge. Alors du coup elles disent "on fera avec, de toutes façons tu peux pas y changer grand chose". Moi qui passe la plupart du temps devant un mirroir pour me flatter l'égo, celui là de miroir me ferait dégueuler si je me retrouvai en face de moi.

On en parlait devant la piscine, tu me dégueules. Alors du coup on monte dans le bolide du silence, on fait la course à celui qui parlera le moins dans la journée. On claque les portières du "putain j'en ai marre de faire le mal partout". Et quand j'essaye de parler, de dire les choses. C'est pour me rendre compte qu'il faut mettre fin à la conversation.

Alors ouais, des héros y'en a des tas. C'est pas parce que je porte bien la cape et que j'ai l'air fort sous ma carapace de mec à moitié drôle qui sort une vanne marrante sur sept. Que je fais partie de ça. Que j'peux sauver quelqu'un. Alors si demain j'passe pas l'entretien haut la main, alors peau de lapin, je recherche une formation. Un truc qui permet d'se regarder dans une glace et de dire "t'sais t'es pas si affreux, si tu combats c'que t'as à l'intérieur de toi".

Dans un comic américain, ma place serait celle du faux gentil, celui qui deale sa peau pour la sauver alors que son but au départ c'est d'essayer de sauver la veuve et l'orphelin. Malheureusement dans ce genre de contes je baise la veuve et castre l'orphelin. Dans ce genre de contes, je ferai office de figurant dans le générique. Et en face de mon nom serait marqué.

A. CRACHER

10 août 2009

[THE DAY BILLY DIED]

the_day_billy_died
thedatbillydied

Strip me down and bare my soul,
Cut my heart out,
Eat me whole,
Taunt and bait me, invalidate me.

Cold fish,
In my little dish...

Cast your hook and reel me in,
Faster more fast,
Break me in,
Castigate me, go on and make me.

Cold fish,
Splish splish splish.


- Queen Adreena ~ Cold Fish -


9 août 2009

[BEAUTIFUL FREAK]

beautiful_freak

rudiecantfail

Rudie can't fail

Alors ? On en était où de vivre ? On avait dit jusqu'à lundi, minuit. Mais des fois ça fait peur. Quand tu pars d'un coup comme ça sans attendre. Que ton regard se vide et que j'ai du mal à me voir dans tes yeux. Chacun sa phobie je t'ai répété un jour, ou une nuit.
On déploie une belle couverture colorée, en laine. On y pose nos victuailles dans les entrailles de Paris. On rigole parce qu'on a encore le temps d'le faire. De s'amuser, de vivre pleinement. Beaucoup disent "Eh Loubard". Quand j'me présente, je dis "Appelle moi Loubard". Je crois, sûrement pour faire genre, que j'ai tué un peu celui que j'étais en quittant la petite maison à côté de la forêt. Je suis resté le même, mais c'est rare. Je veux dire c'est rare que l'on m'appelle en vrai. Ca m'amuse, c'est comme naître une deuxième fois, mais avec toujours autant de pains dans la gueule. Toujours cet arrière gout de vodka qui fait que la vie est tellement flippante que tu préfères faire n'importe quoi, et que paradoxalement t'as envie de te calmer. La dualité sa mère.
C'est comme de boire dans une bouteille avec des serpents dedans, morts les serpents. C'est comme s'asseoir sur un siège de bus et sentir l'odeur de ses mains après. Une multitude d'odeurs que tu ne connais pas, qui te massacrent un peu ce qui se passe dans ta tête sur le moment. Et pour l'heure je rève que j'appelle Iroise depuis la Réunion, elle me dit qu'elle prend le RER et qu'elle arrive. Mes pieds brûlent sur le Tarmac, et je fais attention aux vives, qui ressemblent étrangement à rien du tout. J'ai parlé il y a peu de l'interprétation des rêves et de leur inutilité, question de point de vue.
Disons que pour moi c'est comme de croire à son horoscope, ou de consulter un voyant. De se faire tirer les cartes, on s'arrange toujours avec nos interprétations histoire d'y croire dur comme fer à souder. J'essaye pourtant de faire des 100% sur ma guitare en plastique. Mais les chansons qui défilent, sur les petits boutons rouges, verts, jaunes, bleus. Je n'ai jamais été fort en coordination ni en motricité. Même si tu me dis que je suis balèze des fois, il suffit que je me pose deux secondes et de réfléchir à tout ça, et de douter. Je hais Descartes, c'est à cause de lui qu'est né le Doute. D'ailleurs Frédéric dit que les américains ont découvert le doute, le 11 septembre 2001. Moi j'avais 16 ans et je me promenais dans les rues de Rouen à la recherche d'une croix renversée, pour choquer tous les branleurs de mon lycée.

Les petits chiffres de la banque semblent dégringoler vers le zéro. Et j'ai horreur de me sentir dépendant de quelque chose. Se bouger l'cul, j'le répète à tout le monde mais j'suis à peine foutu de l'appliquer à moi-même. Voilà quelque chose où j'excelle particulièrement, me permettre de donner des leçons de morale aux autres et pas être capable de les reproduire en c'qui m'concerne.

J'aimerai un peu que tu viennes me souffler dans le creux de l'oreille, comme dans la chanson. Que tu t'approches de moi comme si on s'était encore jamais touchés et que tu poses tes lèvres à coté de mon cou en murmurant "you're such a beautiful freak, and that's why I love you ". Ouais, ce serait comme de rêver eveillé, ce serait comme un putain d'manège enchanté, sans Polux pour foutre sa merde. Oh et j'ai décidé que si un jour je suis riche, je serai un enculé.
J'continuerai d'pas voter, j'continuerai d'rire au nez des gens qui m'expliquent leur utopie anarchiste, socialiste, écologiste, libéraliste. Voilà la mode du 21e siècle, appartenir à un groupe dont la terminaison sonne classe en iste.

Pas concerné, par flemme d'avoir à défoncer des portes ouvertes. Et Antoine a pas tort quand il dit qu'on se sentirait pousser des ailes, à en faire n'importe quoi. Moi j'veux juste qu'on se tienne chaud vous et moi. Avoir le sentiment d'appartenir à quelqu'un malgré mes envies de me démarquer. Faire partie de quelque chose de bien, sans avoir mon propre parti.
Bonsoir messieurs, vos papiers s'il vous plaît.

Oh ta gueule à toi.

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4 août 2009

[WHERE THE WILD ROSES GROW]

wherethewildrosesgrow
thegirlthatzombed

And she lay on the bank, the wind light as a thief
And I kissed her goodbye, said, "All beauty must die"


- Nick Cave and the Bad Seeds -

3 août 2009

[BITTER AND SWEET]

bitterandsweet
bitterandsweet

Trick or treat ? The bitter and the sweet. Chapeaux ronds et bretons. Tartines de crêpes de chocolat en poudre et aux oeufs. Les vidéos se font en clip du côté de St-Brieuc. La clique explose de rire au même endroit et on savoure l'été armoricain, à la Kronembourg. Nous on est un peu ça comme. Accroc à la Kro et à la Kriek. Et l'cric de la mauvaise humeur, ils ont qu'à s'le foutre au cul.

Les cartons de nouilles chinoises vides, acheter du PQ. Faire les courses. Voir son paternel arriver pour manger avec une heure et demie d'avance. Mais se rendre compte que sept mois sans voir la frangine et la moustache du père ça manque un peu. Et la crapule me donne un coup de main, de sa propre volonté. J'en ai l'palpitant qui s'encaramélise.

On s'planque à trois sous la couette, on crève de chaud. Comme dans un film de Terry Gilliam. Chacun crache ses peurs et au final on avance d'un pas à chaque fois. C'est ce qu'on appelle construire sur un bordel et croyez-moi ou pas. Ca donne des choses encore plus jolies que celles qui sont construites sur le schéma études-mariage-bébé-divorce-funérailles. Déjà moi j'dis que Lou Reed se pointera au mien et il chantera son Perfect day comme jamais. Et en deux semaines on a le temps de se muscler pour gagner au bras de fer.

Je suis invité à l'anniversaire de Myna, et elle prend mieux que moi le fait d'avoir 23 ans. Du coup ça m'aide à relativiser, à pas flipper de voir deux cheveux blancs pousser sur le coté de ma caboche. J'aime bien. Sauf quand les poumons se rétractent et me paralysent le haut du dos. J'aime pas. J'ai pas envie d'me dire que le Coca y est pour quelque chose.
C'est triste quand tu pars dans l'Est. C'est triste quand tu pars à l'Ouest. Et nous on part bientôt au Sud. Alors je me réfugie dans Beigbeder qui malgré son incompétence à m'être sympathique, a un style littéraire qui me plaît beaucoup. Moi aussi j'aime enfoncer des portes ouvertes, dire des vérités qui font de vous le pire des enculés. Et se faire un peu de pognon grâce à ça. Au prochain attentat, j'écris un livre.

Je réplique celles de Roger Rabbit. Elles rigolent et me disent que j'ai du voir le film un sacré paquet de fois. Ouais mais Jessica Rabbit me filait déjà la trique quand j'avais 7 ans. C'pas ma faute. Bon j'ai pas les oreilles qui m'arrivent dans le bas du dos. Mais kssst kssst 'savez qui j'suis moi ?
J'voudrai faire un slam pour que l'autre bâtard ferme sa gueule. Balance moi le Cabernet, prend toi un assiette de saucisson et fais péter la Caravane qui t'emmène, swinguer sur les bords de Seine.

De l'Enfer au Paradis. Allez tous vous faire, à repasser.

20 juillet 2009

[READY OR NOT ?]

readyornot
guitarbritanny

Les héros en plastique,
s'en vont en Armorique

...

Vous avez déjà remarqué comment les petits vieux s'écouent dans le métro ? Ils parlent de leurs six chats, et de la chaleur que ce pauvre Félix doit supporter. Puis le métro freine, la femme se lève et le vieux monsieur lui met à la main délicatement sur l'épaule, pour la retenir en cas de secousse. Alors la femme regarde la main, et trouve ça un peu drôle. "Salut !" lui dit-elle, non mécontente de se tailler.

Pas besoin d'être fagoté comme l'as de pique pour se retrouver en face d'un valet qui vous tire la révérence. Le Joker veille, quelque part dans un recoin de Seine St-Denis. Profitez de vos atouts. Puisque nous sommes là pour quelque chose, et en plus ça fait du bien de se sentir utile, vraiment. Ne pas dire merci, pour ne pas ternir cette image que nous c'qu'on veut, c'est qu'le reste du monde aille un peu mieux. Pouvoir respirer à plein poumon dans Paris, c'est pas vraiment une sinécure, alors on s'contente de filer un peu d'nos têtes, d'nos rêves. Chacun sa route et chacun son chemin. Chacun son rêve, à deux le même destin.

La grande dame de trèfle décide de nous chopper les pouces et de les pointer à l'Ouest, direction la Bretagne. On est tous cap' de manger avec les doigts, même d'aller se baigner si elle est froide, on regardera nos lèvres devenir bleues et on s'moquera d'Elsa parce qu'elle pourra que se mouiller le bas. C'est pour la bonne cause, lui souffle le grand Jacques dans le creux de son oreille à la pâte fimo. Lui qui dit si bien qu'être artiste. Oh allez vous connaissez la suite.

Les heures se font longues en attendant. Mais puisque je vous dis que le téléphone se casse très facilement lorsqu'on tente une course dans les entrailles parisiennes. C'est aussi se rendre compte que même une fois qu'on se range "un peu", qu'on devient le poil de laine, sur le mouton révolutionnaire. On se fait quand même enculer. Mais j'tiendrais pas le scoop de l'année si je dis qu'à part quand tu baises, c'est la consommation qui t'baise à son tour. Je suis vulgaire. Faudrait que je sois plus respectueux envers les gens que j'emmerde.

J'ai vu un Jésus dans l'escalier de Rambuteau, il me tendait un gobelet Starbucks, il m'a demandé si je croyais en Dieu. Je lui ai répondu. Je sais pas pourquoi t'attends un miracle ? Il a sourit puis a dit, bof les miracles aujourd'hui ça dépasse pas quelques euros. Alors je lui donne c'que j'ai. Pas par charité, ni par pitié. Parce que j'aurai très bien pu sortir cette blague si j'avais été à sa place. Il sentait le pain au chocolat, qu'on aurait laissé sur le périph' Nord pendant 2 ans. Mais j'adore l'esprit biblique.

Je me demande si dans le Nord Ouest Lucky Luke tire aussi vite que son ombre. Une chose est sûre, il rate souvent le coche en ce qui concerne les souvenirs de la ville aux cent clochers.
Et vous votre colin ? Avec ou sans patate ? C'est la débandade, je retourne le bureau pour trouver une feuille longue. Parce que faut tenir jusqu'à 5h du matin. Regarder le jour se lever et écarter les folles des paliers d'en bas. Un mec un peu connu disait un jour sur M6 dans une série fantastique, nous ne sommes plus seuls. David a raison. Et Gilian lui montre sa culotte.

Je passe les commandes au Major Tom.
Sous les aisselles, le pain au chocolat vieux de deux ans, me nargue les narines.

19 juillet 2009

[LOVE ME TWO TIMES]

lovemetwotimes
bretelles_

Il était temps, le navire allait couler au fond de la piscine, moi j'le touche. Le fond de la piscine. Personne a vu mon pull marine ? Le temps se détraque, éclaire la nuit et Fantômette rentre en Vélib'. Dans les couloirs du métro les gens ne te touchent pas, je fais le premier pas. J'avance sans mon gilet pare-balles. Et quand je rentre à la maison, c'est pour affronter Billy Corgan, Ozzy Osbourne ou Ted Nugent.

Sur ma guitare en plastique, les vibrations sont. Comme sur ma queue sans plastique, technautiques. Je matte les campagnes sur la capote. Monte en voiture, il pleut et son sein dépasse. Elle me lance "chéri, mets la capote". J'abdique et plonge en pleine peau mystérieuse. Je lis les numéros dans les toilettes qui fixent des rendez-vous pour partager salives et sécrétions, donne moi ta main, que je me remette à trembler. Mon regard se fige, sur la fenêtre par laquelle. L'impasse. Sans Al Pacino, L'un passe l'autre pousse. C'est ce qui arrive quand on tombe en panne de rollers.

Tom Waits se retournerait dans sa tombe s'il en avait une. On jouerait aux cartes, pas de batailles, pas de suites. Un grand jeu à coups de cartes du monde. Moi j'échangerai l'ex URSS et lui me filerait tous les états d'Amérique. Mes états dam ? C'est presque noël, alors je construis la grange mécanique de couleur Paul Eluard, bleue. Comme son fruit bien sûr. Et je hurle à la foule que Jump Around, c'est Cypress Hill qui la chante. Pour me rendre compte que l'erreur est humaine. Mais Elvis me répond que l'RER est en panne.

Vers 4h du mat', on parle bretelles, pas de chiffons, pas de larmes à essuyer. On ouvre les vannes de la répartie et on se traite de noms que même les oiseaux s'ils nageaient, iraient le répéter au saccro-saint Emilion. Débouche donc le Boulaouane, celui à 4,80 € enfin à 1 € près. On verrait flamber la Tour Eiffel, j'irai pas vivre rue de Grenelle, car moi je préfère le Coca Cola, les raviolis américains.

Finalement ça dérobe, ça offre. On mange breton, pommes de terre rissolées avec du poulet. Le camembert coule sur le petit barbu. Ceci est mon corps. Plutôt hardcore, patron. Il m'allonge un pain et m'envoie directement dans les draps. Les miens sont beaux. Que dirait Marie-Antoinette ? Sûrement qu'elle veut une nouvelle paire de converse, histoire de tuer la conversation. C'est pas les Clash ni l'affiche dans le métro qui dirait le contraire.

Le plus idiot, c'est le village. Beaucoup de fous l'ont dit. Et même si Pierre s'accorde pour dire qu'au pays des cul-de-jatte les enculés sont les rois. Moi je m'amuse à valser sur un toit au centre d'une cour, entouré de chinois. Tu la sens cette sueur qui hésite à palper un ou deux doigts ? Sous la chemise la température ferait monter le ricard à 52°. C'est dégueulasse et tant pis pour la giraffe.

J'm'en vais jouer aux billes sur l'autoroute. Direction la pointe Ouest. On s'baquera avec les amis, on se fera grossir nos bites histoire de pas avoir l'air con, à minuit dans l'eau. Et le fait d'imaginer un ou deux tétons violets, me tirera sûrement quelques sourires. Pour nous construire une cabane, j'irai chercher la pelle du 18 juin. Tu t'appelles Merlin ? Enchanté.

6 juillet 2009

[DA YA THINK I'M SEXY ?]

dayathink
Katia2

She was more like a beauty queen from a movie scene
She told me her name was Billie Jean

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