[CE SOURIRE EST POUR MOI]

3 juin 2009

sourireestpourmoi

Le premier qui gueule que c'est l'plus fort devrait y réfléchir la prochaine fois. Mais ça a du bon d'être faible, de s'laisser couler. De passer la main. Et vos mains entre nos mains. D'aujourd'hui à demain. Tope là ?
Pourquoi pas ? C'est pas comme si on pouvait nous acheter à coups de bouteilles de Coca. Bon peut-être. Moi j'dis plus rien sur qui a les muscles ici.
Vous souriez pareil quand vous regardez Coraline, que quand j'raconte une bêtise. Et c'est marrant de voir vos lèvres s'ouvrir, dans la clarté de la nuit.

Ce coup ci je le note, sinon je vais encore oublier.
Gay Perry dit à Harry Lockhart. Heureusement que t'ouvres ton claque merde tout le temps sinon tu sauras plus par où te nourrir.
Pendant que les vampires dorment, c'est la naissance des pieuvres dans mon ventre. Et je sommeille en imaginant le soleil qui défile vite, comme dans un film de Richard Kelly. Et à ce moment là, ça chauffe la joue, puis les yeux. C'est l'heure de se lever. Parce qu'il est tôt, parce que sinon on va se rendormir. Des arguments pour se donner bonne conscience. Et Dieu sait combien c'est important d'en avoir des fois, de la conscience.

On a toujours cru que les boutons sur les yeux, c'était bien. Mais on arrive à se poser la question. De toutes façons chacun raconte une histoire en faisant ses propres choix. Celle d'hier, le fait de faire comme un journal intime de pirate. C'était rigolo. Mais ne venez plus me parler de l'histoire à trois, qui raconte que le professeur de mathématique a un fils si gros qu'il ferait la plus belle des étoiles. C'est mal connu, les étoiles peuvent pas compter. Par contre on peut compter sur les étoiles.

Et vous pouvez crever pour qu'j'vous raconte pourquoi.
En somme, ces sourires sont pour moi, mes sourires sont pour toi. Et toi. Et si personne comprend pourquoi j'utilise des règles grammaticales en guise de prénom. C'est parce que j'aime garder le meilleur pour la fin.

Bonjour, je suis Loubard. Celui qui roule à fond, sans frein. Comme à chaque fois. Noaime et Manon sont sur un bateau. Et y'a qu'nous pour inventer la suite.

La suite.