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Fine, thank you.
25 janvier 2009

[THE MODEL]

Raté.

Blasé.

Finalement c'est pas nous qu'en sortons perdants. Y'a une putain d'injustice quand vous exprimez des sentiments quand même. C'est un peu comme une boîte de Mc Cain sauf que ce coup ci, c'est pas celle qu'on aime le moins qui reste avec nous l'plus.

La première fois j'aurai pu comprendre. Mais après la deuxième fois. J'ai commencé à y croire. Et pas que moi je crois bien. C'est ça qu'est bien aussi dans le fait d'être complice c'est qu'on partage tout à deux. Même les sentiments. Mais tu sais, ta maman a raison. On fonctionne beaucoup trop à l'affectif. Parce qu'en effet, il s'agit de ne pas s'imposer.
Tu sais t'as sûrement raison quand tu dis que je ferais mieux de fermer ma gueule. Mais c'est un peu comme mon punching ball, ici. Et au moins ça permet d'pas emplafonner un objet, ni la première tête de con qui va pas nous revenir. Non pas que j'sois violent, mais la petite porte de mon ancienne chambre s'en souvient encore.

J'arrive pas à faire comme si. Ca serait comme si le héros il devait pas crever à la fin, mais qu'le producteur disait si si faut le faire crever parce que le monde est injuste. Pour ce qui est de l'histoire, y'avait tous les ingrédients pour que tout soit juste, juste comme il faut. Heureusement y'a Dingo et Max, heureusement y'a ta maman. Y'a moi qui me surprend d'aller faire les courses sur le marché à peine 5 minutes après m'être levé. Y'a le coca et toi qui nifle, crache, renifle et recrache.

Y'a les muffins à ta frangine. Et ça faisait longtemps que j'avais passé un dimanche comme ça. Pas le dimanche baddant, celui où on se pose plein de question et où on maudit la reprise du taff, le lendemain. Non celui de la grosse flemmardise, à tourner et s'retourner sous la couette. Dire "passe moi la bouteille de coca", et les bains de fin d'après midi.

[...]

Voilà, ça c'est quelque chose que je trouve. Paradoxalement incohérent. C'est au moment où on ne s'impose plus que tu nous demandes si ça va mieux. J'ai un peu de mal à lire le texto. M'enfin.
Ce coup ci c'est pas les chansons qu'on écoute chez toi qui va m'tirer la lèvre du haut. Il est temps d's'y remettre, comme avant. C'est juste chiant, vraiment chiant. D'avoir l'impression qu'à chaque fois on se fera baiser encore une fois.

Elle a raison, ta maman. Faut pu qu'on soit affectifs avec les autres. Viens on fait grève. On fait comme le papa dans Totoro. Et puis faut qu'on rit aux éclats pour chasser les.

Fantômes.

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Commentaires
M
Je suis un four à Pizza
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